LE 10 AVRIL 2013 8H21 | PAR RENAUD REVEL - http://blogs.lexpress.fr/
Mis en cause par Le Monde dans son édition de lundi dernier, 7 avril, qui avançait qu’il avait des liens avec un établissement bancaire Suisse lié à l’affaire Cahuzac, sous-entendant qu’il pouvait avoir un compte dissimulé dans ce pays, le publicitaire Jacques Séguéla a pris sa plume. Et il a adressé cette lettre à la directrice de la rédaction du quotidien du soir, Nathalie Nougayrade.
Madame la directrice,
Par ces temps où l’amalgame est de règle et la fausse rumeur la raison, je m’étonne de la malveillance du Monde à mon égard. Dans votre édition de lundi, vous titre sur 8 colonnes : La boite de Pandore d’une banque Suisse très prisée des VIP parisiens. La Fiduciaire REYL a transféré le compte de Monsieur Cahuzac à Singapour, Jacques Séguéla est client de sa filiale parisienne.
L’ensemble de la double page étant consacré à l’évasion fiscale, mon nom ne peut qu’y être associé. Merci du cadeau !
Il faut arriver à la dernière page de l’article (mais qui lit les dernières pages ?), pour que je sois dédouané de ce fielleux cousinage médiatique.
Je n’ai ni comptes secrets, ni argent dissimulé, ni la moindre fraude en un demi-siècle de fiscalité. Quelle mouche a donc piqué votre journal pour me mêler à cette boue. De quel droit, sans la moindre accusation, sans la moindre preuve, laissez-vous planer un tel doute sur ma réputation.
Faire de l’insinuation une information est haïssable.
« L’exigence morale » leitmotiv politique du moment s’applique à la Presse.
Avant tout à la presse.
Jacques Séguéla.
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