Alors que la dernière publicité de H&M dans laquelle apparaît une mannequin très bronzée est jugée alarmante par les associations de lutte contre le cancer, Jacques Séguéla estime qu'il faut relativiser l'impact des campagnes de communication.
"Il faut arrêter d'accuser la pub de tous les maux. La France est le pays où elle est le mieux contrôlée", a déclaré ce lundi Jacques Séguéla au Parisien à la suite de la polémique soulevée par la dernière campagne du géant de la mode suédois H&M. Sur cette dernière, la mannequin brésilienne Isabeli Fontana arbore un bronzage très foncé. Des images jugées alarmantes par les associations de lutte contre le cancer qui y voient une incitation au bronzage poussée à l'excès, laquelle pourrait favoriser une addiction aux UV chez les plus jeunes.
"C'est très bien de mettre en garde contre le cancer. Mais dire que cette publicité incite au bronzage et augmente les risques de contracter la pathologie, c'est faux", indique le publicitaire. Face à l'émoi suscité par sa campagne, H&M s'est senti obligé de s'excuser ce vendredi -sans pour autant retirer ses affiches- expliquant: "Notre objectif n'était pas de mettre en valeur une beauté idéale spécifique, et encore moins de promouvoir un comportement dangereux".
Le même jour, La Commission de sécurité des consommateurs s'est réunie pour établir de nouvelles normes pour un bronzage plus mesuré: "On va améliorer l'information donnée aux utilisateurs et définir le standard de conseils qui sera la référence dans les centres sérieux", explique Hervé Corlay vice-président du Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine (SNPBC), au site allodocteurs.fr. Une mesure qui devrait s'ajouter à un nouveau décret -pas encore appliqué- déposé par le précédent gouvernement, interdisant les offres promotionnelles pour des séances de bronzage et plafonnant la puissance des lampes à bronzer.
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